Trucs et réflexions

Boucher, Gagné et Petitpas (1995)

 

Plus je tarde à affronter une situation et plus cela peut prendre du temps et de l’énergie à la régler.

 

Confronter une personne est parfois aussi nécessaire et utile que de la comprendre.

 

Il y a des personnes difficiles à gérer et il y a ma difficulté à gérer certains types de personnes.  Je dois faire la différence car elle est de taille.

 

Si on m’a convaincu qu’une personne est irrécupérable, il est possible que je me comporte consciemment ou non, de façon à le confirmer.

 

Même dans les situations les plus désespérées, il y a toujours quelque chose que l’on puisse faire : apprendre à composer avec elles.

 

Il n’est pas toujours souhaitable de laisser le troupeau pour courir après la brebis égarée.  Les autres membres de mon équipe méritent aussi mon attention.

 

Rappelez-vous que vous n’êtes pas responsable de ce qu’est devenue cette personne.

 

Présentez les faits sans vous perdre en argumentation.

 

Exigez des résultats, pas des excuses.

 

Sous aucune considération, ne devenez son thérapeute, ni son confident.

 

Imposez vos règles et vos conditions, faites-les respecter et mettez la personne devant les conséquences de ses actes.

 

Une personne difficile a tendance à se construire un petit nid douillet dans son travail.  Si vous voulez la réveiller, mettez-y le feu de temps en temps.  Si vous voulez la tenir endormie, fournissez-lui de la paille.

 

Rendez la personne responsable de ce qui lui arrive.

 

Avant de vous épuiser complètement, arrangez-vous avec des collègues gestionnaires pour vous en occuper à tour de rôle.

 

Pour sortir de son impasse, il est bon parfois d’essayer de faire le contraire de ce que l’on a tenté jusqu’à maintenant.  Pour un émotif, c’est d’essayer d’être rationnel.  Pour un autoritaire, c’est de devenir moins radial et plus détendu.  Pour un missionnaire, c’est de devenir plus distant.

 

Arrêtez la complaisance.  Parions que la dernière notation que vous lui avez faite était très bonne.

 

Faites ce que vous avez dit que vous feriez; à la troisième « dernière chance », arrêtez d’end donner.

 

N’essayez pas de sauver quelqu’un qui ne fait rien pour changer.

 

Votre pire ennemi est en vous.  Méfiez-vous de votre pitié ou de votre peur face à cette personne autant que de votre agressivité ou de votre trop grande intransigeance.

 

Trouvez ce que la personne fait de mieux et permettez-lui d’en faire la démonstration.  Elle aura moins tendance à chercher toutes sortes de façons de monopoliser votre attention et votre énergie.

 

Donnez-vous la liberté d’oublier cette personne au moins une journée par semaine.

 

Demandez à votre équipe de laisser la personne faire face à ses obligations et aux conséquences de ses choix.  Les gens qui portent le poids de la personne difficile deviendront inévitablement vos alliés avec le temps.