Que faire?

 

·         Alexandre trouve son stage ennuyant.  Il se plaint de ne voir que des personnes âgées en perte d’autonomie alors qu’il souhaite traiter des jeunes sportifs en forme!  Il est convaincu de perdre son temps à traiter une clientèle vieillissante. 

 

·         Béatrice est découragée.  Elle ne se sent pas capable d’effectuer ses évaluations seule.  Elle constate qu’il lui manque toujours des éléments.  Quand elle discute avec son superviseur, il lui dit que c’est bon mais il y a toujours des éléments qu’elle a oublié d’explorer dans l’examen du vécu du patient  Elle conclue qu’elle n’est vraiment pas habile pour recueillir toute l’information.

 

·         Claude adopte un langage familier avec les patents.  Il dit par exemple à une personne âgée alitée : «Hey, salut la p’tite madame! S’cuse-moi de mon retard. Est-ce que tu vas bien aujourd'hui? J’suis ton thérapeute. J’me demandais si tu voulais que j’t’value, parce que mon superviseur veut regarder ça. Es-tu correcte avec ça? »

 

·         Daniel pratique depuis déjà 10 ans. Cette année, il a accepté de prendre une stagiaire en pour la première fois. Jusqu’à maintenant, il avait toujours été réticent à prendre des stagiaires, mais une collègue l’a convaincu (à tort) que ça pourrait lui faire sauver du temps dans son travail. Daniel s’attend à ce que dès la première semaine la stagiaire soit capable d’agir de façon autonome et de poser certains gestes techniques de base pendant qu’il intervient auprès d’autres patients.  Pour ne pas déplaire et parce qu’elle est un peu gênée, la stagiaire accepte de voir le patient sans poser de questions. Le superviseur se rend compte rapidement que la stagiaire ne sait pas comment faire avec les patients. Il décide donc d’en parler avec sa collègue. Celle-ci lui répond : « Soit tu es tombé sur une mauvaise stagiaire, soit tu lui en as trop demandé. »

 

·         Éloïse supervise 2 étudiants, Sylvie étudiante en physiothérapie et François en sciences de l’activité physique. Les 2 stagiaires sont appelés à travailler sur des projets communs. Sans avoir clairement exprimé ses attentes, Éloïse s’attend à ce que les stagiaires collaborent puisque leurs expertises se complètent. Lors d’une rencontre avec un patient, l’un des stagiaires coupe la parole à son collègue, s’approprie son plan d’intervention et répond aux questions du patient à sa place. Rouge de colère l’autre stagiaire quitte la pièce en claquant la porte avant la fin de la rencontre. Il se rend immédiatement au bureau de son superviseur et exige d’être changé de groupe de travail sur-le-champ. Il explique au superviseur que ce n’est pas la première fois que cela se produit et que ça le démotive et lui fait perdre confiance en lui.

 

·         Francine est frustrée.  Son superviseur l’a corrigée devant le patient en lui disant de changer de chaise pour s’asseoir face au patient afin que ce dernier puisse mieux la comprendre.  L’apprenante est irritée de la situation.

 

·         Gaétane a l’impression que son superviseur n’est jamais satisfait.  Elle a l’impression qu’avec lui, elle ne fait jamais rien de correct.  Il ne semble pas tenir compte du fait que c’est son premier stage dans ce domaine.  Elle commence à en avoir assez.  La situation lui pose un défi.

 

·         Harold est en désaccord avec sa superviseure Hélène qui affirme qu’il ne fait vraiment pas ce qu’il faut, qu’il en fait à sa tête et qu’il n’écoute pas ce qu’elle lui dit.  Harold répond qu’elle est toujours sur son dos, qu’elle veut toujours que ce soit parfait!  Chacun est convaincu que c’est l’autre le problème.  Les sentiments dominent.  Chacun veut prouver qu’il a raison.  Il y a une crise. 

 

·         Irène ne sait vraiment pas ce que son superviseur veut qu’il fasse.  Elle est pleine de bonne volonté mais craint de mal paraitre si elle l’avoue.  Elle surveille les indices et cherche à deviner les attentes du superviseur. 

 

·         Jean est frustré de voir le superviseur diriger l’entrevue.  Il s’attendait à ce que ce soit lui qui gère l’entretien.   Il se demande quand il va enfin pouvoir faire l’intervention.  C’est la troisième fois qu’il observe son superviseur faire une intervention. Il ne comprend pas pourquoi il ne lui fait pas confiance.  Il est tanné de prendre des notes. Il a l’impression que tout ce qu’il fait dans ce stage, c’est observer.  Il a le sentiment de gaspiller son temps à venir à ce stage et il ne se voit pas devenir un clinicien compétent.

 

·         Kevin considère que son superviseur lui en demande trop. Il ne sent pas qu’elle le supervise. Il a  l’impression qu’elle le laisse à luimême et qu’elle n’est pas intéressée à le superviser.

 

·         Luce a l’impression que son superviseur est fâché contre elle et qu’il parle d’elle négativement dans son dos.

 

·         Monique reproche à sa superviseure de toujours lui dire la même chose, que tout semble correct.  Elle trouve qu’elle n’apprend rien dans ce stage.  Elle a l’impression que sa superviseure a peur de lui donner des critiques ou qu’elle ne sait pas vraiment quoi faire, elle non plus.  En fait, cette superviseure craint de blesser la stagiaire si elle soulève certaines difficultés remarquées au cours des deux premières semaines de stage.

 

·         Nicole reprend son superviseur en disant : «Ce n’est pas comme cela que je l’ai appris.»

 

·         Olive, dans son rôle de superviseure, découvre que l’apprenant ne s’est pas préparé à rencontrer le patient.

 

·         Paul, le superviseur, offre des suggestions pour aider l’apprenant à se préparer à l’entretien.  L’apprenant répond «En ai-je vraiment besoin?»

 

·         Quan affirme qu’il est en retard parce qu’il en a trop à faire.

 

·         Réal explique son retard en après-midi en disant que le diner s’est éternisé.

 

·         Sébastien est le meilleur étudiant de son groupe. Il démontre beaucoup d'assurance.  Depuis le début du stage il y a deux semaines, en plus d'exprimer sa grande fierté au sujet de ses propres compétences, il reprend constamment les autres stagiaires de son groupe. Sabine est exaspérée de cette arrogance et elle est embarrassée devant l'insistance de Sébastien, en particulier en présence des patients. Elle décide d'en parler au superviseur de stage, mais celui-ci ne donne pas suite à son intervention. Un épisode semblable se reproduit et Sabine éclate. Elle exprime clairement sa frustration à Sébastien qui quitte la salle de traitement l'air piteux. De peur d'importuner son superviseur avec cette situation, Sébastien préfère ne rien lui dire et il essaie d'éviter tout contact avec Sabine. Il y a plus de trois semaines que cela dure et lors d'une réunion avec l'équipe soignante, Sabine lance sans cesse des pointes à Sébastien. Le superviseur se rend bien compte que quelque chose ne va pas. À la fin de la rencontre, Sabine retourne voir le superviseur pour lui expliquer la situation.

 

·         Théodore a eu l’impression que M. Fortier ne lui faisait vraiment pas confiance surtout quand il lui a dit que c’était lui qui allais faire les prochaines évaluations. Cela le rend malheureux, car il désire vraiment l’aider. Il a de la difficulté à démontrer sa compétence et il sait qu’il est capable. Sauf qu’on dirait qu’il perd tous ses moyens devant l’hésitation de M. Chevron. Il doit dire que ses premiers rapports n’ont pas été faciles. Il l’a tutoyé à sa première rencontre et le patient a mal réagi. Il s’est repris depuis, mais il pense que ça n’a pas effacé la première impression. Aussi, il a su que la stagiaire précédente avait fait mal au patient lors d’une intervention. Et, cela ne l’aide vraiment pas à gagner la confiance du patient. Et quand il est en sa présence, la grosse voix du patient l’intimide beaucoup et il a même les mains qui deviennent trop froides.

 

·         Urgel reçoit la visite de divers professionnels avant son congé de l'hôpital. Chacun lui explique les moyens de contrôler sa douleur : la physiothérapeute lui explique le meilleur positionnement à prendre afin d’éviter de trop consommer de médicaments, l'infirmière lui précise l'importance de prendre la médication à toutes les 4 heures et le médecin lui indique de prendre la médication lorsqu'il aura de la douleur intense.  Face à tous ces conseils, il ne sait plus trop quoi faire.  

 

·         Véronique doit encadrer des stagiaires de différentes professions. C’était tout un casse-tête de planifier chacune de ses journées. À 8 heures du matin, elle doit partir avec une étudiante en ergothérapie et une étudiante en travail social. Évidemment, la journée précédente, elle a dû leur donner du temps pour qu’ils planifient l’intervention qu’ils allaient faire. Au retour, il faudra aussi que ces étudiantes se rencontrent pour rédiger les notes des dossiers et Véronique  devra leur donner sa rétroaction. Évidemment, la rétroaction et les notes au dossier devront attendre. Il faut déjà repartir pour une deuxième visite avec une équipe de stagiaires, sans doute différente. De plus, ce matin, elle a dû parler à l’infirmière, car c’est elle qui supervise son stagiaire en physiothérapie. Ensuite ça va vouloir dire qu’elle doit la rencontrer et elle doit rencontrer son stagiaire et les groupes de stagiaires avec qui elle est partie ce matin. Comment on peut s’organiser pour superviser des stagiaires en approche interprofessionnelle?

 

·         Walter se demande ce qu’il peut faire comme travailleur social dans cette situation.  L’équipe d’intervenants se compose : du patient, de la famille, du médecin, de l’ergothérapeute, du physiothérapeute, de l’infirmière, du pharmacien, de la diététiste et du travailleur social. Mme Casgrain, une dame âgée de 75 ans, est hospitalisée à la suite d’une chirurgie de remplacement de la hanche subie il y a trois jours. Elle reçoit des médicaments pour son arthrite et son diabète de type 2. Le médecin décide de changer son médicament pour l’arthrite. Ses enfants rapportent qu’elle est désorientée depuis la chirurgie et ils s’inquiètent d’une perte d’autonomie qui pourrait menacer son retour à domicile parce qu’elle vit seule. Comme l’ancien anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS) a entraîné beaucoup de maux d’estomac, le médecin l’a remplacé par un autre AINS qui a l’avantage de protéger la muqueuse gastrique. L’ancien AINS avait cependant très peu d’effets sur le système nerveux central (désorientation). Madame Casgrain doit changer quelque peu l’horaire de la prise du nouveau médicament, soit deux fois par jour, après le repas. Ce médicament peut toutefois lui causer d’autres effets secondaires comme la diarrhée et des crampes abdominales, des étourdissements, la désorientation, la céphalée ou l’altération du goût. Madame Casgrain vit seule. Elle a toujours été très active dans la communauté, sauf pendant les quelques mois précédant son hospitalisation pour la chirurgie. En effet, elle avait alors ralenti ses activités à cause de douleurs à la hanche. Ses enfants, bien que présents, mentionnent que pendant cette période préopératoire, ils ont éprouvé de la difficulté à la désennuyer. Que faire pour augmenter la probabilité d’aider Mme Casgrain?

 

·         Xavier demande au superviseur quel est la différence entre les rôles du conseiller spirituel, du psychologue, du travailleur social et du psychiatre.

 

·         Yvan demande au superviseur quel est la différence entre les rôles du physiothérapeute, du thérapeute en réadaptation physique de l’ergothérapeute et de la kinésiologue

 

·         Zénon est le médecin de l’équipe de soin.  Au moment de donner congé à son patient, il souhaite que la famille soit rencontrée.  Est-ce son rôle?  Doit-il le demander  à l’infirmière?  À la travailleuse sociale? Au psychologue de l’équipe de soin?

 

·         Alain, un des stagiaires,  décide de modifier son plan d'intervention sans en discuter avec les autres stagiaires du groupe. À la suite de son évaluation, il retire la marchette de M. Bernier. Les autres stagiaires, qui se rendent à son domicile, s'inquiètent des nouveaux comportements de M. Bernier. Le patient semble plus confus qu'à l'habitude. Il affirme que le stagiaire en physio lui a retiré sa marchette. Les stagiaires doutent de l'exactitude de ce message. Qu'est-ce que le superviseur devrait faire pour régler cette situation?

 

·         Brigitte, une stagiaire, entre dans le bureau de l’un de ses co-superviseurs pour lui demander son aide. Hésitante, elle s’excuse et exprime son désir de parler du cas de M. Constant.  Elle va l’évaluer bientôt mais c’est un médecin réputé. Elle ne se sent vraiment mal- à-l ‘aise. La co-superviseure lit un magazine les pieds sur le bureau en mangeant son diner : Elle souligne qu’elle est sur son heure de diner et que ce n’est pas à son tour de l’aider. Elle lui demande donc d’aller voir un autre co-superviseur. Comment gérer cette situation?  Comment éviter qu’elle ne se reproduise?

 

·         Céline trouve cela très stimulant d’avoir deux modèles professionnels. Elle apprend beaucoup plus. Par contre, parfois, elle a peur de ne pas rencontrer leurs attentes car l’une d’entre elles lui a dit de remplir ses dossiers au fur et à mesure, tandis que l’autre lui a dit de les faire le lendemain si elle n’a pas eu le temps. Comment gérer ces demandes contradictoires?  Comment éviter que cela ne se produise?

 

·         Diane entre en trombe dans le bureau de ses superviseurs. En panique, elle leur apprend qu’elle a fait un mouvement passif avec la jambe de Mme Martin pis qu’elle a entendu  un gros « crack ». Quand elle a essayé de la réconforter, la patiente l’a repoussée. Elle ne sait pas quoi faire! Le premier superviseur lui demande calmement ce qui est arrivé avant d’aller voir la patiente.  Le deuxième superviser affirme qu’il faut aller voir la patiente tout de suite!  Que faire?

 

·         Émile souhaite vous parler de son patient, Monsieur Martel C’est un patient qui a subi une chirurgie à la jambe droite suite à une fracture.  Présentement, il doit lui enseigner une série d’exercices qu’il devra faire à la maison. Mais Émile a vraiment de la difficulté à le faire participer. Il fait son possible pour être conciliant avec lui. Il lui dit par exemple d’un ton doux et hésitant : « Maintenant, monsieur Martel, nous allons faire juste trois petits mouvements avec la jambe droite… »  Le patient ne semble pas intéressé.  Quels conseils lui donneriez-vous? 

 

·         François et Fernande sont deux stagiaires que vous superviser.  François se montre critique et autoritaire envers Fernande.  Comment réagissez-vous?

 

·         Gaétane est une stagiaire qui  démontre très peu de confiance alors que les autres stagiaires plus avancés sont très autonomes, parfois même trop confiants. La communication entre eux se détériore et la tension monte surtout lorsqu'il s'agit de décider qui fera le premier contact avec le patient. Ils se parlent entre eux sèchement. Vous sentez la tension monter dès qu'ils doivent interagir. Que pouvez-vous faire ?

 

·         Hélène est une stagiaire que vous supervisez aujourd’hui.  Elle a complété 1 mois de stage jusqu’à maintenant. Depuis le début de ses stages, elle progresse bien et vous n’avez entendu que de bons commentaires à son égard. Elle a rencontré pour la première fois aujourd’hui, M. Béland, pour un suivi. Il avait été vu deux semaines plus tôt par un collègue et le problème aurait été résolu. Lorsque vous avez demandé à Hélène de vous présenter l’histoire du patient, elle vous a donné les informations attendues. Vous lui avez alors demandé si elle avait tout de même examiné le patient et elle vous a répondu que oui. En retournant avec le stagiaire auprès du patient, celui-ci vous dit qu’il n’a pas été examiné. Le patient ayant quitté, vous rencontrez maintenant l’externe concernant la situation. Que faire?

 

·         Isabelle est une stagiaire qui a complété le ¾ de ses stages.  Vous avez demandé à la rencontrer en fin de journée. Elle a reçu de bonnes évaluations jusqu’à présent et les choses se passent plutôt bien. Vous avez toutefois reçu une plainte de la part d’une infirmière concernant son attitude.  L’infirmière vous a rapporté que, lorsqu’elle a demandé à Hélène pourquoi le  traitement d’un patient avait été modifié, la stagiaire lui a répondu « qu’elle n’avait pas besoin de savoir cela». La situation s’est produite alors que l’infirmière sortait de la chambre du patient, moment où elle a croisé votre stagiaire. L’infirmière vous indique s’être sentie insultée. Elle s’est sentie non considérée, voire méprisée par la stagiaire. Cette situation a été d’autant plus difficile que votre stagiaire n’a fait preuve d’aucune délicatesse : Elle s’est exclamé haut et fort, « comme s’il était en train de rabrouer un enfant qui l’exaspérait », ce qui a mis l’infirmière encore plus en colère. Vous rencontrez donc votre stagiaire pour traiter cette situation.  Que faire?

 

 

 

 

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